L’égalité des sexes - un travail en cours

L’égalité des sexes au sein des entreprises n’est pas une évidence. Joachim Aelvoet, Directeur Products & Solutions chez ABN AMRO MeesPierson, constate que les entreprises sont poussées vers plus de parité entre les sexes par les appels sociaux et la réglementation. Si cela se traduit par de meilleures performances pour les entreprises, les différences entre les régions et les secteurs restent importantes.
En résumé
- L’égalité des sexes est l’un des objectifs de développement durable de l’ONU. Quelle est la situation actuelle ?
L’égalité des sexes est l’un des objectifs de développement durable de l’ONU. Quelle est la situation actuelle dans les grandes entreprises ?
Pourquoi l’égalité des sexes est-elle nécessaire ?
Comment notre sélection actuelle d’investissements prend-elle en compte l’égalité des sexes ?
Quels sont les secteurs les plus performants ? Et d’où vient cette différence ?
En général, le changement vient des appels sociaux ou de la réglementation. Comment cette dernière évolue-t-elle ?
Les investisseurs privés s’intéressent-ils à l’égalité des sexes ?
Au sein du portefeuille, quelles sont les entreprises qui obtiennent de bons résultats en matière d’égalité des sexes ?
De manière surprenante, il y a une entreprise du secteur technologique qui se démarque : Accenture. Cette société informatique est forte sur plusieurs critères : le PDG est une femme, Julie Sweet, et le conseil d’administration est composé de 42% de femmes, y compris le Chief Leadership & HR Officer.
L’Oréal est également intéressante, car cette entreprise française du secteur de la consommation discrétionnaire est encore plus égalitaire que la loi ne l’exige. Elle a une forte représentation de femmes, d’environ 70 %, une politique solide en matière de discrimination et un solide programme de diversité. La marque de luxe s’est également engagée à respecter le principe d’autonomisation des femmes des Nations unies.
DSM se porte bien également . L’objectif de l’entreprise chimique néerlandaise est d’atteindre une proportion de 25 % de femmes au niveau de la direction d’ici 2021. Et l’écart de rémunération chez DSM est à l’opposé de ce à quoi on pourrait s’attendre : en moyenne, les femmes sont payées 9% de plus. De même, la proportion de femmes au conseil d’administration est de 42 %, alors que la loi néerlandaise exige 30 %.
Chez BofA, la proportion de femmes au conseil d’administration et à la direction est supérieure à la moyenne américaine. La banque propose plusieurs programmes de développement pour les employées qui montrent du potentiel, comme le Women’s Executive Development Program en coopération avec la Columbia Business School et le Women’s Next Level Leadership Program.