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Les marchés actions s'approchent de nouveaux sommets historiques

Les marchés financiers ont poursuivi leur reprise depuis la chute provoquée par la guerre commerciale. Les marchés actions s'approchent de nouveaux sommets historiques, tandis que les spreads de crédit ont régulièrement diminué. Bien que nous approchions de la date limite des négociations commerciales en juillet, les investisseurs s'attendent à une désescalade. Nous sommes confiants dans notre positionnement actuel dans ce contexte d'incertitude et restons neutres sur les actions et légèrement surpondérés sur les obligations. Parallèlement, notre position stratégique sur l'or contribue à la diversification.

  • Obligations : l'accent reste mis sur la qualité
  • Actions : les records historiques sont à nouveau en vue
  • Or/pétrole : la géopolitique influence les prix

Obligations : la préférence reste la qualité

Les marchés obligataires affichent des signaux mitigés. D'une part, la prime à terme américaine a augmenté depuis le « jour de la libération », entraînant une hausse des rendements des bons du Trésor à long terme. Cette évolution s'explique principalement par le manque de confiance croissant des investisseurs à l'égard de la politique du gouvernement américain. À cet égard, le « grand et beau projet de loi » de Donald Trump ne facilite pas les choses, car il augmenterait encore le déficit américain. C'est exactement le contraire de ce que souhaitent les investisseurs.

D'autre part, les spreads de crédit ont encore diminué, les marchés financiers s'étant détendus après la dissipation des craintes d'une récession provoquée par une guerre commerciale. Actuellement, nous privilégions les obligations européennes de haute qualité et restons prudents à l'égard des obligations plus risquées, telles que les obligations à haut rendement. Notre position sur les obligations à haut rendement deviendra plus constructive lorsque les spreads de crédit se creuseront à nouveau, offrant ainsi une opportunité.

Enfin, nous prévoyons un creusement de l'écart entre les rendements américains et ceux de la zone euro. La Réserve fédérale américaine (Fed) est contrainte de maintenir ses taux d'intérêt à un niveau élevé en raison des craintes inflationnistes, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) dispose d'une marge de manœuvre pour stimuler l'économie. Cela renforce notre préférence pour les obligations européennes.

Actions : les records historiques en ligne de mire

Les marchés actions ont connu une reprise rapide en forme de V, portée par l'apaisement des tensions commerciales et une saison de résultats solides. Aujourd'hui, les principaux indices se rapprochent ou atteignent leurs plus hauts historiques, avec une forte dynamique. Cependant, le dollar a continué de baisser, ce qui fait que les actions américaines restent en baisse par rapport à l'euro. Notre réallocation des actions américaines vers les actions européennes en début d'année a contribué à atténuer légèrement cet impact.

À l'avenir, les investisseurs tablent actuellement sur la poursuite de la détente, mais la date butoir pour les accords commerciaux approche à grands pas. Nous ne sommes pas entièrement convaincus que la récente détente se poursuivra et nous pensons qu'un scénario de ralentissement économique ne doit pas être écarté. Nous hésitons donc à augmenter notre allocation en actions aux niveaux de prix actuels et préférons rester neutres.

Or/pétrole : la géopolitique influence les prix

Le conflit entre Israël et l'Iran a entraîné une nouvelle hausse du prix de l'or, les investisseurs se tournant vers les valeurs refuges. En outre, les facteurs stratégiques qui nous ont amenés à inclure l'or dans notre portefeuille persistent. Il s'agit notamment des achats des banques centrales et du statut de l'or comme couverture contre l'incertitude.

L'attaque israélienne contre le programme nucléaire iranien a également entraîné des fluctuations importantes des prix du pétrole. Cette forte hausse pourrait freiner la croissance économique tout en augmentant l'inflation. La hausse des prix du pétrole se fait sentir dans tous les secteurs de l'économie, de l'industrie manufacturière aux transports, en passant par le pouvoir d'achat des consommateurs. Bien qu'il soit important d'être conscient de cette flambée des prix du pétrole, ceux-ci étaient auparavant à des niveaux exceptionnellement bas. L'impact sur l'économie mondiale est donc limité pour l'instant. À ce stade, il est également difficile de savoir si les prix du pétrole resteront à ces niveaux élevés. Vous pouvez en lire davantage à ce sujet dans le « Market Comment : Les marchés actions s'approchent de nouveaux sommets historiques » récemment publié.

Conclusion

Les marchés actions et obligataires mondiaux ont poursuivi leur reprise ces dernières semaines, grâce à l'amélioration de la conjoncture économique. Cependant, nous ne sommes pas totalement convaincus que la détente se poursuivra et les tensions croissantes au Moyen-Orient ajoutent à l'incertitude mondiale. Nous maintenons donc notre positionnement inchangé, avec une position neutre sur les actions et une légère surpondération des obligations, en privilégiant la qualité européenne. Enfin, nous conservons notre position sur l'or, qui continue de bénéficier de facteurs favorables.

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