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Pourquoi votre Private Banker vous pose-t-il parfois une question sur une transaction ?

Private Banker
En tant que client d’ABN AMRO, il peut arriver que votre Private Banker vous pose des questions sur une transaction bien précise. Nous entamons ce dialogue avec vous dans un but précis. Dans cet article, nous souhaitons vous fournir de plus amples explications sur les activités et systèmes Anti-Money Laundering (AML) de notre banque, visant à prévenir le blanchiment d’argent. Nous nous sommes entretenus à ce sujet avec Marijn van Paassen, Head of AML Compliance.

En résumé

En résumé

  • Blanchiment crée un terrain de jeu malhonnête, qui exclut du marché ceux qui font l'effort de respecter les règles
  • Cinquième directive européenne anti-blanchiment est entrée en vigueur
  • Les banques jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le blanchiment comme gardiennes du système financier

Pourquoi un Private Banker interroge-t-il ses clients à propos de certaines transactions ?

En tant que banque, nous nous voyons parfois contraints de poser des questions à nos clients lorsqu’un paiement ou un ensemble de transactions ne correspond pas parfaitement à nos attentes. Cela peut, en effet, laisser présumer qu’il s’agit d’une opération de blanchiment d’argent. En réalité, ce ne sera que rarement le cas, mais il incombe à la banque d'y être attentive et de pouvoir expliquer correctement les transactions suspectes. C’est pourquoi il peut arriver que la banque pose des questions sur le contexte d’une transaction.

Qu’est-ce que le blanchiment d’argent ?

Le blanchiment consiste à dissimuler l’origine criminelle de fonds. La criminalité et les flux financiers y afférents ont un impact extrêmement déstabilisant sur la société. Cela crée un terrain de jeu malhonnête, qui exclut du marché les personnes et entreprises qui font l'effort de respecter les règles.

Qu’est-ce que la directive anti-blanchiment (ou Anti-Money Laundering Directive) ?

La criminalité sous-jacente étant un problème transfrontalier, des initiatives internationales sont nécessaires pour lutter contre le blanchiment. La Commission européenne a déjà pris l’initiative, en 1991, d’établir une directive anti-blanchiment à transposer dans la législation nationale de tous les États membres. C’est ainsi qu’est née en Belgique la loi anti-blanchiment de 1993. Cette directive européenne anti-blanchiment a été actualisée à plusieurs reprises au fil des années, et la législation belge s'y est à chaque fois adaptée. Entre-temps, la cinquième directive européenne anti-blanchiment est entrée en vigueur. Et celle-ci évoluera encore, tout comme l’ensemble du secteur financier continue d’évoluer en permanence.

Quel est le rôle des banques en général et d’ABN AMRO en particulier dans la prévention des pratiques de blanchiment ?

Les banques jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le blanchiment. Elles sont les gardiennes du système financier. Le législateur nous a confié la mission de protéger l’intégrité de ce système financier et les autorités de surveillance veillent à ce que les banques remplissent correctement cette mission. Tel est notre rôle exprimé en termes formels, mais je pense qu'il s'agit également d'une responsabilité morale à laquelle s'attendent nos clients. ABN AMRO a en effet pris l'engagement suivant : « Banking for Better, for generations to come ». Or, un tel engagement n’est crédible que si la banque est également consciente de la responsabilité sociale qui lui incombe.

Que fait encore ABN AMRO pour prévenir le blanchiment d’argent ?

Au fond, cela revient à détecter les transactions inhabituelles que la banque soupçonne d’être liées au blanchiment. Pour identifier les transactions atypiques, il faut d’abord connaître les habitudes transactionnelles du client en question.

Dans ce cadre, le principe de la « connaissance du client » doit sans doute s'avérer bien utile...

Tous les clients sont différents ; une approche uniforme ne suffit donc pas. C’est pourquoi nous appliquons le principe de la « connaissance du client », dans le cadre duquel nous analysons un client déterminé dans sa globalité. D’où vient le patrimoine du client ? Comment ce patrimoine arrive-t-il au sein de la banque ? De quels services le client souhaite-t-il bénéficier ? Comment seront-ils utilisés ? Ce sont autant de facteurs que nous devons connaître et répertorier. Nous posons, certes, de nombreuses questions au client et lui demandons différents justificatifs, mais cette démarche est nécessaire pour nous permettre d’accomplir correctement notre mission.

Merci beaucoup pour ces explications, Marijn.

Si votre Private Banker ou un autre collaborateur de la banque vous demande prochainement de plus amples explications au sujet d’une transaction déterminée, vous saurez désormais qu’il est dans votre intérêt de lui répondre et que cela profitera à l’ensemble de la société.

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